dimanche 24 octobre 2010

Peut-être demain.


Alors, il ne suffit que de fermer les yeux pour voir plus clair,
j'essaie de suturer mes paupières à l'aide de fils doux et dorés, mais ils restent ouverts.
C'est comme si je ne pouvais bouger, faire un pas ou deux vers l'avant, comme il arrive souvent dans ces rêves où l'effroi nous prend et qu'on ne peut courir.
Je me laisse donc voguer à l'aveuglette du fictif et de l'artifice, les yeux toujours ouverts, pour avoir moins peur de ce qui se cache derrière les maux.
Alors que sonnent les trompettes et que mon cœur s'écrase sous leur sons ! Qu'il s'écrase sous les sabots des chevaux et se plante sous les lances.
C'est ainsi que l'amour se ressent, tel une bataille effrénée sous les chants du jugement dernier.
D.