jeudi 11 novembre 2010

Ses larmes n'avaient cessé de couler le long de ses joues, comme tombant dans un interminable puits, l'amour du monde s'effondrait dans ses larmes.

Toujours sur une jambe,
la tête en l'air et les mains dans l'eau.
On survie, on flotte. On regarde les autres et son nombril sans toute-fois comprendre.

Toujours sur une jambe, en sur-élévation, hors du sol, hors de la terre sèche et creuse. On avance et pourtant on recule.
La tête en l'air, les yeux levés toujours plus haut, dans le bleu, tout loin, hors d'ici, hors de nous. Ne plus faire la différence entre le réel et l'irréel. Ça ne mène à rien. Plus rien ne mène à rien et nous apporte une confusion totale et exorbitante.
Les mains dans l'eau pour mieux ressentir, pour mieux respirer. Ce vent salé sur la peau, les cheveux mouillés d'une hystérie nouvelle.
Et je ne comprends toujours pas. Ma tête se vide. Les conceptions n'existent plus. L'inertie s'envole dans mes veines terriblement vertes
D.